mardi 19 avril 2011

Vlà le printemps! et tous ses amis...

Les jours ont déjà bien rallongé, le soleil est là, tout gazouille mais malgré l'entrain général qui vous emporte, vous vous sentez fatigué?

Rien de plus normal; nous sortons à peine de l'hiver que nous bouleversons d'emblée nos rythmes par le passage à l'heure d'été, qui nous assure 2h de décalage avec l'heure solaire, notre astre biologiquement compatible...
Quant à la lune, si vous dormez mal lorsqu'elle est pleine ou nouvelle, pensez à vous déparasiter sans trop tarder et lisez les conseils un peu plus bas.

En respectant quelques règles d'hygiène de vie simples, cela peut s'arranger en quelques jours ou semaines, voire tout seul. Pour certains une sieste quotidienne, ou le simple fait de se coucher un peu plus tôt sera suffisant.

 
MANGEONS PLUS LEGER
Les changements de saison, et notamment les saisons intermédiaires que sont le printemps et l'automne, sont tout particulièrement indiquées pour le "nettoyage" du corps.
Il faut adapter notre façon de nous nourrir à la nouvelle saison, après la diète hivernale généralement plus riche, et augmenter notre consommation de fruits et légumes frais et de saison...
Endives, radis, papaye, carottes et céleri, à chacun de se tourner vers les légumes de son choix, cuits ou crus, afin de soulager son système digestif.

Veillez à écouter votre corps en mangeant un peu moins, et en mangeant plus léger, surtout au diner, sortir de table en ayant, comme selon la tradition japonaise, rempli son estomac à 85% étant amplement suffisant et salutaire, surtout au repas du soir, ce qui facilitera le travail nocturne du foie!
On peut commencer tout simplement par manger moins de viande, souvent trop grasse, moins de sucreries-pâtisseries, et boire un peu plus, surtout des tisanes drainantes.
Si vous ne savez laquelle choisir, prenez tout simplement une tisane "détox" ou "élimination".
On en trouve de très bonnes en parapharmacie ou magasin bio.

Certaines plantes ciblent plutôt le foie (romarin, pissenlit, ortie, chardon-marie, etc) ou les reins (reine des prés, queues de cerise, etc). Alterner entre ces différentes plantes selon vos besoins peut être une idée judicieuse. N'oublions pas de respecter un certain ordre afin de ne pas faire les choses à l'envers du corps:

1. on nettoie d'abord les intestins, le colon, avec des plantes antiparasitaires ou anti-fongiques (lire plus bas)
2. puis les reins, en buvant énormément, de l'eau plate ou des tisanes appropriées
3. enfin le foie, qu'on peut soutenir et régénérer selon les plantes choisies.



MARCHONS UN PEU CHAQUE JOUR
Si vous être courageux, reprenez une activité physique légère en marchant (ou roulant) 20 ou 30 minutes par jour.
Il suffit de marcher 2 ou 3 fois 10 minutes dans la journée pour ressentir un réel mieux-être.
Et profitez du week-end s'il est ensoleillé pour vous balader au parc, en forêt, respirez à plein poumons pour vous oxygéner.
N'oubliez pas que s'exposer raisonnablement au soleil nous permet de synthétiser la vitamine D qui nous est indispensable mais qui nous fait défaut pendant les longs mois d'hiver. De plus, c'est bon pour le moral, alors pourquoi s'en priver?

On peut également en profiter pour observer la nature en plein "boom", végétaux qui éclosent, arbres qui bourgeonnent, les oiseaux qui s'en donnent à cœur joie... mais n'oubliez pas que nous aussi pouvons abriter toute une flore qui s'éveille également au printemps!



BYE BYE PARASITES
Eh oui, aujourd'hui on ne veut plus les voir, on ne veut même plus le savoir...ce sont pourtant des choses courantes et ils vivent à l'intérieur de nous... les vers!!!



Oxyures, tænias, ascarides, douve du foie...même en habitant dans un pays développé, en respectant certaines normes d'hygiène, rien ne nous met à l'abri de ces bébêtes-là!

Quel est l'intérêt de savoir si vous abritez des vers ou pas? Eh bien cela peut vous soulager à court terme de certains symptômes quotidiens gênants, et sachez que certains parasites portent des virus, quand d'autres sont fortement soupçonnés de jouer un rôle dans l'éclosion de certains cancers.
Et malheureusement le système digestif n'est pas le seul à abriter des parasites! Ceux-ci peuvent se loger dans le cœur, le cerveau...

Levons le tabou, afin de nous soigner enfin et d'arrêter de nous contaminer les uns les autres!
La baisse de notre immunité, des séjours ou des aliments des pays exotiques, les polluants stockés par le corps offrent un séjour paisible à nos pensionnaires.
Si vous vivez avec un animal domestique, il faut le déparasiter aussi!

A moins de les observer directement dans ses selles, ou d'être bien malade lors des pleines lunes et nouvelles lunes, il peut d'avérer difficile de savoir si l'on a -ou pas- des parasites dans notre corps.
Alors, fions-nous à nos symptômes: si vous avez...

-des démangeaisons mal placées (rectum, zone ORL)
-des troubles digestifs divers et fréquents
-des réveils nocturnes où vous êtes en sueur, des cauchemars et insomnies parfois
-une faim que rien n'apaise, des fringales sucrées...
etc

Si malgré vos observations directes et ressentis, l'analyse de selles (ou de sang) effectuée par un laboratoire peut s'avérer négative. Sachez que les médicaments anti-parasitaires allopathiques ne permettent pas de traiter un large spectre de parasites intestinaux, contrairement à certaines herbes.
Les plantes les plus couramment employées sont:

-le brou de noix noire
-l'absinthe
-le clou de girofle





On les retrouve dans la cure antiparasitaire de la doctoresse clark:
"Ces 3 herbes doivent être prises ensemble. Le brou de noix noire et l'absinthe tuent les stades adultes et les larves en croissance d'au moins 100 parasites. Les clous de girofle tuent les œufs. Seulement en les employant ensemble ont réussit à se libérer des parasites. Si on tue uniquement les adultes, les stades juvéniles et les œufs produisent en brefs délais de nouveaux adultes.
Si on tue uniquement les œufs, les millions de stades intermédiaires déjà libres dans l'organisme déposent se transforment rapidement en nouveaux adultes et posent nouvellement plus d’œufs.
Les 3 herbes doivent être employées ensemble comme si elles étaient un unique traitement."

Si vous êtes plutôt sujet aux ascaridés et ténias, il vous faudra probablement rajouter des compléments spécifiques à cette cure de 20 jours, cystéine ou coenzyme q10.

Certaines huiles essentielles ou remèdes homéopathiques peuvent vous aider également à cibler un type de parasite. Par exemple "Ranonculus Bulbosus" viendra à bout des douves du foie.

Il est conseillé de commencer cette cure une semaine avant la pleine lune puis de poursuivre avec un rappel par exemple chaque week-end où l'on prend en une fois la dose requise.
Boire beaucoup peut s'avérer nécessaire et pourquoi pas de l'eau argileuse, à distance des gélules et après les repas. Celle-ci a un effet complémentaire intéressant et permet de récupérer les déchets et toxines émises lors de la mort des parasites, mais aussi de compacter les selles en cas de diarrhée.

Deux acides aminés peuvent aussi vous aider à supporter cette cure, l'ornithine pour le soir au coucher et l'arginine à prendre le matin:
"L'Ornithine et l'Arginine sont deux aminoacides naturels qui nous désintoxiquent de l'ammoniac. Ils aident le corps à se libérer de l l'azote en excès. Ils protègent le foie des dommages causés par les médicaments et les agents chimiques et stimulent la régénération du foie. Ils renforcent les défenses immunitaires en stimulant la production de globules blancs plus actifs et plus efficaces."

A la fin de cette cure il sera temps pour tous de prendre des probiotiques pendant un mois afin de restaurer la bonne flore intestinale, et pour les habitués un  lavement rectal les débarrassera des derniers débris de ver à évacuer.



Prendre soin de son système digestif aux saisons charnières était une habitude des générations précédentes. Les vers, les lavements intestinaux, cela nous fait frémir ou sourire aujourd'hui, mais le bien-être ressenti suite au rétablissement de vos fonctions d'élimination vous conduira à retenter l'expérience.
Ne laissez pas de coté l'essentiel, et surveillez-vous afin d'être en meilleure santé possible!




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mardi 12 avril 2011

« Allô ? C’est ton corps au bout du fil… »

Que faire quand, parfois, la médecine moderne n'offre aucune solution ?
Soit qu’elle ne reconnaisse pas vos troubles comme étant une maladie, soit qu’elle puisse mettre un nom sur vos symptômes sans rien pouvoir faire pour vous en soulager…
Que faire aussi de tous ces gens qualifiés d'hypocondriaques qui courent d'un cabinet de médecin à un autre dans l'espoir qu'enfin l'un d'eux saura les écouter et pourra les soigner?

Peu d’options s’offrent alors à vous :
1-Accepter la médication que l’on vous propose (à vie parfois)
2-Chercher vos propres solutions.
Aujourd’hui de nombreux « incompris » de la médecine allopathique se tournent en désespoir de cause vers la 2ème option, en s’informant et en s’organisant sur Internet.
A chaque pathologie son forum, sa communauté d'entraide.
Ils consultent parfois des praticiens de thérapies alternatives, s’échangent leurs adresses, se conseillent des recettes de retour à la santé dans lesquelles ils placent tous leurs espoirs, décriés par les organismes de la médecine officielle, mais dont ils refusent souvent les traitements chimiques pour y préférer des solutions plus naturelles et respectueuses de leur corps.
Homéopathes, naturopathes, bio-énergéticiens…l’éventail des possibilités est bien plus large que dans un parcours classique et balisé dans lequel vous n’avez qu’à vous laisser guider!
Car ces personnes ont choisi de devenir à la fois leur propre médecin et cobaye, pour le meilleur et pour le pire!

A la page 42 du magazine Biocontact de mars 2011 résonne l’appel de la journaliste et écrivaine Sylvie Simon : « Prenons en main notre santé ».
D’après elle, « imposer le silence (aux symptômes) par des médicaments ne peut qu’exacerber le mal au lieu de l’éliminer ». La grande question étant : comment percevoir nos douleurs et symptômes ? Doit-on les écouter, les démonter les uns après les autres, comme des poupées russes, pour en découvrir les causes sous-jacentes ?
Selon Sylvie Simon « il faut découvrir quelles sont les causes premières de la maladie dont l’origine ne réside pas dans le corps physique, mais bien dans une partie plus subtile de l’être, celle qui renferme ses émotions, ses mémoires, enfouies ou pas… et qui échappera toujours aux investigations dites scientifiques. »
Ce point de vue nécessite d’adopter la vision de la médecine orientale qui prend en compte nos corps « subtils », « énergétiques », ainsi que les blocages qui se produisent dans la circulation de l’énergie, le « chi ».
Il y a peut-être lieu parfois, comme avec l’acupuncture, de redonner de l’énergie au corps, d’y favoriser un mouvement fluide,  un nouveau souffle réparateur. Et idéalement, nettoyer les corps « subtils », libérer l’être des couches de mémoires entassées là, et parfois néfastes à notre bonne santé. Comme Sylvie Simon cite le médecin anglais Edward Bach : « La personnalité sans conflits est immunisée contre la maladie. ».
Cette approche se retrouve aujourd’hui plutôt dans le monde de l’ostéopathie, si le sujet vous intéresse je vous conseille le livre de Pierre Hamon sur le sujet : La mémoire du corps. Mais aussi dans le monde de la neuropsychiatrie, notamment dans une théorie de Pierre Lévine, la SOMATIC EXPERIENCING. Pour accéder au site officiel cliquez ici.
Une brèche semble ouverte qui soit particulièrement intéressante dans la guérison des sujets.
Si l’on accepte de voir que notre corps garde en mémoire les chocs, tensions et traumatismes subis tout au long de la vie, on peut enfin choisir de s’en libérer et adopter par la suite un point de vue et des techniques qui nous permettent de pouvoir y faire face en continu. Ces traumas, conservés dans l’inconscient du corps, ne demandent qu’à sortir, d’où les divers symptômes et douleurs:
"Les symptômes traumatiques ne sont pas causés par l'événement lui-même. Ils surgissent quand l'énergie résiduelle de l'expérience n'est pas déchargée du corps. Cette énergie demeure prise au piège dans le système nerveux où elle peut faire des ravages dans nos corps et esprits." 
Peter LEVINE

En comparant nos processus traumatiques avec ceux des animaux, Pierre Lévine nous éclaire sur un aspect de notre conscience qui nous handicape réellement, c'est-à-dire notre façon "humaine" d’intérioriser les conflits intérieurs ou extérieurs.
 Elle interroge et répond à une question intrigante : pourquoi les animaux dans la nature, bien que menacés quotidiennement, sont rarement traumatisés ? Le fait de comprendre la dynamique qui rend les animaux sauvages pratiquement "immunisés" contre les symptômes traumatiques, dévoile le mystère du traumatisme humain."

   

Les animaux, eux, se libèrent de ces tensions dans l’instant. Tel est leur secret ! La proie tremble, le combattant s’agite ; l’oiseau remue ses ailes et puis… on n’en parle plus, on n’y pense plus ! Aucune rancœur ne subsiste envers l’ennemi. Plus aucune tension ne secoue leur corps.
La vie reprend son cours telle qu’elle se déroulait avant l’incident.
Alors, quelle leçon en tirer ? Comment nous défaire de ces mémoires du corps trop chargées, qui peuvent nous conduire à la maladie ? Faut-il suivre une thérapie pendant quelques années ? Parler pour vider son sac ?
Prenez un raccourci et laissez parler votre corps. Écoutez-le un peu ! Il a sa propre intelligence et des messages à vous faire passer !
Oui,  souvenez-vous, ces douleurs et symptômes, insomnies etc.
La SOMATIC EXPERIENCING a ceci de révolutionnaire qu’elle est toute inspirée par le comportement animalier et induit une gestion des émotions qui nous permet d’apprendre à écouter notre corps, à le libérer de tensions accumulées et à pouvoir les gérer par la suite.
Quel gain de temps énorme ! Pour ceux qui souhaitent suivre une thérapie mais n’aiment pas trop parler, se confier et encore moins à un professionnel, en quelques séances leurs troubles peuvent d’arranger de façon spectaculaire. Pour la plupart des patients, le nombre de séances se comptera sur les doigts d'une main! Plus besoin de passer de passer quelques années dans le cabinet d’un psy !
Le processus de guérison est un phénomène complexe qui dépend majoritairement du principal intéressé. 
Et plus que le traitement choisi, plus que le médecin ou le thérapeute élu, c’est votre propre volonté d’aller mieux qui compte!




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