dimanche 23 mars 2014

Le ménage pas cher et pas toxique !

Dans cet article je vais parler des produits d'entretien bio et vous offrir quelques recettes pour dépenser le moins possible dans vos achats et éviter de surcharger l'air intérieur de substances agressives...


Si pour vous, aller au supermarché et rester longtemps au rayon « ménage et produits d’entretien » pour comparer les produits entre eux n’est pas une option, alors vous allez apprécier les conseils qui vont suivre !

Chaque famille accumulerait  88 kilos de produits nettoyants ménagers par an 
et dépenserait 220 euros pour les produits d'entretien!

La plupart des produits ménagers contiennent des substances chimiques peu recommandables et souvent allergisantes, qui polluent l’air de nos intérieurs, déjà saturé par les composés volatils de nos meubles, tapis et peintures… démontrant tout l’intérêt d’avoir de belles plantes vertes dépolluantes chez soi qui demandent juste d’être arrosées un peu de temps en temps, mais aussi d’utiliser des produits ménagers inoffensifs.

Pour toutes ces raisons nous pouvons agir et limiter en même temps la pollution qui s’en ira par nos éviers et siphons.
Comme pour les cosmétiques, il s’agit de décrypter les étiquettes, mais l’opération peut se révéler encore plus compliquée...



Si vous n'aimez pas porter de gants pour faire le ménage ou la vaisselle, je vous conseille d'être particulièrement exigeants avec le produit vaisselle que vous utiliserez...
Trouver des produits et marques bio de confiance vous évitera non seulement d'éviter les tensio-actifs qui attaquent votre peau en même temps que les résidus à nettoyer mais aussi de dépenser moins et leur efficacité est là également !

Il est très simple de faire son propre mélange nettoyant toutes surfaces qui servira dans deux flacons, si possible dotés d’un spray, ce qui sera bien plus pratique; l’un pour la salle de bain, l’autre pour la cuisine, pour l’entretien quotidien des surfaces.

Il suffit donc d'un flacon vide, et d'une base nettoyage bio type « Nettoyant au savon de Marseille » de la marque Etamine du lys par exemple dont une petite quantité suffira.

Labellisé Ecocert et One Voice, ce flacon d'un litre durera quelques mois, s'utilisera pour plusieurs types de surfaces pour les nettoyer en douceur et en toute efficacité ! 

Cette base neutre n'est pas parfumée, mais vous pouvez y ajouter quelques gouttes d'huiles essentielles si vous le souhaitez - pour ma part j'ai choisi l'eucalyptus!
Et j'ai pu apprécier le résultat...
Ainsi votre mélange lavant diffusera une bonne odeur d’huiles essentielles de votre choix.


Un pour la salle de bain, un autre pour la cuisine, et le tour est joué! Ce grand flacon de 1 litre de Nettoyant au savon de Marseille coûte même moins de 8e ! Et se décline sur trois types de savon: Noir, Alep, et Marseille. De plus, c'est du made in France !

Le vinaigre blanc, lui aussi dégraisse, fait briller et surtout dissout le calcaire.
Vous pouvez l'ajouter en petite quantité à vos flacons-spray si votre eau est très calcaire au point de laisser des traces sur le carrelage mural ou vos surfaces planes, mais aussi l’utiliser en tant qu’assouplissant pour votre machine à laver, car il servira à la nettoyer et à ôter le calcaire. 
Un flacon de nettoyant multi-usage bio dure des mois, sera un très bon produit de base, et très économique, car quelques gouttes suffisent. 
Il s’utilise également pour laver les sols, en petite quantité et dilué.

Pour ceux-ci, si vous souhaitez les faire briller sans rien ajouter, vous pouvez aussi utiliser la vapeur d’eau, par exemple avec un nettoyeur vapeur, dans lequel vous mettrez 3 ou 4 gouttes d’huile essentielle de votre choix pour diffuser une odeur de frais, par exemple l'origan si vous souhaitez véritablement désinfecter votre intérieur. 
L’investissement en vaut la peine car le résultat est incomparable ! (Mais n'oubliez pas de prendre quelques précautions avec la vapeur, pour vous et les surfaces froides.)

Diluer les liquides nettoyants en ajoutant de l’eau dans le flacon permet d’en utiliser moins à chaque fois et se révèle économique. Tout comme acheter de grands flacons qui eux aussi dureront quelques mois. 

Sachant qu'une famille de 4 personnes dépense plus de 1000euros par an en produits d'entretien et cosmétiques, vous pouvez aussi opter pour un système d'abonnement avec livraison offerte, tel que vous le propose la boutique Aboneobio.

Ce site vous propose également des éponges de qualité, lavables de nombreuses fois, très résistantes ! 
 Investir dans des éponges lavables et durables est une très bonne idée !
 
Et si vous souhaitez faire vos propres lingettes lavables, découpez-les dans une serviette de toilette usagée, en carrés, et faites un léger ourlet pour éviter que le tissu ne s’effiloche sur les supports que vous nettoierez avec.


Coté lessive, si les parfums de synthèse vous indisposent, ne prenez pas de grandes marques ! Car les substances détachantes, azurants et anti-tâches contiennent des perturbateurs endocriniens et sont très allergisantes car une partie reste sur les tissus, même une fois secs.
Pour les plus aguerris, les noix de lavage ou une lessive faite maison vous assurera l’innocuité de votre liquide lavant. Il suffit de râper 15 grammes de vrai savon de Marseille ou d’Alep, d’ajouter 8 à 10 gouttes d’une huile essentielle au choix (lavandin, laurier, cèdre…) et un demi-litre d’eau bouillante au moins. 
On laisse ce mélange reposer une nuit et une dose correspondra à un demi-verre.

Double intérêt pour les lessives bio : notre santé et celle de la planète ! 
Et ceci est valable pour tous les produits d’entretien. 
Surtout ceux qui sont en contact direct avec notre peau!

 Trois règles s’imposent :
- s’assurer de leur innocuité
- en utiliser peu
- faire ses propres préparations et/ou acheter des marques de confiance...

Hé voilà ! il n'y a plus qu'à... à vous de jouer !

vendredi 7 mars 2014

Pas de sucre chez nous ! Faut-il se passer du sucre blanc et des édulcorants ?




Dans cet article je vais parler des méfaits du sucre raffiné et des propriétés des autres produits sucrants parmi les plus utilisés.

Pourquoi se passer de sucre ? En avons-nous besoin, ou seulement envie ?

Notre cerveau consommerait environ 4g de glucides par heure. 
Pour calculer les quantités dont nous avons besoin, il nous faudrait donc de 4 à 6g de glucides par kilo corporel. Soit au total 400g de glucides par jour pour un adulte avec un minimum de 100 à 180g par jour.

Cependant il est fondamental que le taux de glucose dans le sang soit constant : 1g par litre. Il s’avère ainsi que céder à des pulsions sucrées plusieurs fois par jour fatigue l’organisme qui doit rééquilibrer le tout à nouveau. Le sucre raffiné est accusé de :
 
-         Réduire l’espérance de vie et le potentiel intellectuel
-         Provoquer le diabète et créer l’obésité
-         Favoriser  la fatigue chronique et la dépression
-         Affaiblir le système immunitaire, hormonal, circulatoire et digestif, en perturbant le système enzymatique
-         Déclencher des troubles du comportement et de l’attention
-         Accroître nos besoins en vitamines b et oligo-éléments
-         Acidifier notre terrain et creuser le lit de maladies dégénératives (cancers et autres)
-         Déclencher une perte osseuse et une déminéralisation

Nous consommons aujourd’hui 10 à 20 fois trop de sucre, par rapport à nos besoins : près de 100kg par an et par personne !

 Le sucre raffiné est récent dans notre alimentation et très loin d’être indispensable ! Mais il est de plus en plus difficile de l’éviter… son goût s’acquiert dès le plus jeune âge…d’où l’intérêt de nourrir les jeunes enfants avec des compotes sans sucre ajoutés, des préparations salées ou des plats maisons dans lesquels on limite au strict minimum l’apport de sucre... par exemple, si l’on fait un gâteau au chocolat, le sucre contenu dans la tablette que l’on a fait fondre peut suffire !




      En fait le sucre est une habitude. Veillons à ce que l’on ingère au quotidien : boire de l’eau en quantité plutôt que des sodas, choisir des desserts lactés peu ou pas sucrés, goûter  avec un fruit plutôt qu’avec une barre chocolatée… sont des gestes qui nous permettent d’échapper au sucre contenu dans de nombreux produits industriels. 


Pour vous donner une idée des sucres que nous ingérons quotidiennement :
Deux biscuits industriels = 1 morceau de sucre
Un yaourt aux fruits = 1,5 morceau de sucre
30g de céréales soufflées au caramel = 2 morceaux de sucre
Deux boules de sorbet = 3,3 morceaux de sucre
Un Mars = 4,5 morceaux de sucre
Un Magnum =  4 morceaux de sucre
Un sachet d’oursons Haribo =  5 morceaux de sucre
Un muffin au chocolat =  5,5 morceaux de sucre
Un grand Frappuccino au Starbucks =  6 morceaux de sucre
Une canette de soda de 33cl = 6 morceaux de sucre
Un sundae du MacDonalds = 7 morceaux de sucre

L’OMS recommande un apport quotidien de 8 morceaux de sucre par jour soit 50g maximum afin que ces apports en sucre ne dépassent pas 10% de l’apport énergétique quotidien.

Car plus on s’habitue au sucre plus on en veut ; cependant après quelques mois où vous limiterez vos apports, vous trouverez certains produits bien trop sucrés, et c’est le cas !


Le problème du sucre, c’est son raffinage excessif. Celui-ci lui ôte les vitamines qu’il pourrait nous apporter s’il était brut : fibres, vitamines A, E et B, phosphore. 

Je vous invite à vous fournir en Rapadura, sucre intégral. Il est très riche en arômes et contient tout ces éléments. Vous serez surpris dans un premier temps par la découverte de ce superbe aliment !
Le reste de ses dérivés, roux et cassonade, sont raffinés et contiennent un peu de mélasse pour leur couleur, et le sucre blond, lui, n’est pas raffiné mais cristallisé par cuisson.

Le sucre complet (rapadura) contiendrait même, au-delà des sels minéraux, vitamines A-B-C et acides aminés, du fluor naturel qui protègerait l’émail des dents des caries ! Il est riche en calcium et potassium, phosphore et magnésium. Son IG reste élevé : 70. Mais les sels minéraux qu’il contient sont primordiaux pour nos organismes, et il en contient 1500 à 3000mg pour 100g, contre 30 à 50g pour 100g de sucre blanc. 
Le sucre roux, est, lui, a été recoloré avec une partie de la mélasse extraite du sucre complet. Ce dernier protège donc de la déminéralisation qui fait le lit des caries et devient garant d’une bonne santé dentaire et globale !

Le sirop d’érable sera une bonne alternative car il contient également de précieux nutriments : fer, phosphore, calcium et potassium. Très sucrant, avec un IG élevé (65) une petite quantité suffira souvent !

Le miel est bénéfique, doté d’un indice glycémique élevé (60) et très sucrant, il est une très bonne source sucrante l’hiver car il nous aide à lutter contre les infections, mais à limiter tout de même !

Le sirop d’agave n’est pas trop sucrant et se présente sous forme liquide  sans que son indice glycémique soit trop élevé (20). Il provient du Mexique et contient du fer, calcium, magnésium, potassium et silice. Info ou intox,il est aujourd’hui controversé.

La stévia est hyper sucrante  ( 300 fois plus que le sucre blanc et sans aucune calorie ! ) bien que sans glucose aucun (IG=0 !). Elle est verte à l’état brut et blanche si raffinée et désodorisée, et elle est riche en calcium et potassium, sodium, fluor et zinc, protéines, glucides et flavonoïdes. Cependant elle reste un leurre pour nos récepteurs-détecteurs d’ingrédients sucrés. Une pointe de couteau suffira donc !

Le fructose est issu du maïs, de la betterave ou de la chicorée. C’est un sucre industriel dont le pouvoir sucrant est deux fois celui du sucre.

Le maltitol (code E965) est extrait de l’amidon de maïs, le xylitol (code E967) à base de bouleau, le lactitol (code E966)  à partir du lactose, le sorbitol (code E420) avec le sorbier, font partie de la famille des polyols et sont des sucres  synthétisés pour la plupart par hydrogénation du glucose naturellement présent dans ces aliments qui peuvent fermenter dans le colôn ou être laxatifs à plus de 25g par jour car ils ne sont pas entièrement absorbés par l’intestin – ils ont donc peu d’incidence sur la glycémie. 
Ils sont depuis peu sur le marché des produits sucrants (moins de 20 ans), nous n’avons donc pas encore le recul sanitaire nécessaire pour nous assurer de leur innocuité…en tout cas ils sont interdits aux enfants de moins de 36 mois !

L’aspartame, l’acésulfame K  et la saccharine sont des sucres de synthèse soupçonnés d’être cancérigènes… L’aspartame (code E951) étant probablement le plus dangereux et le plus présent, surtout dans les produits « light » – diverses études scientifiques indépendantes ont montré qu’il pouvait provoquer :
-des naissances prématurées
-des trous dans le cerveau des mammifères exposés
-certains cancers
-accroître les risques d’accident cardio-vasculaire.

Pour éviter de vous exposer à des édulcorants toxiques, prenez le temps de lire la composition des aliments que vous achetez lorsqu’y figure la mention « sans sucre », ou évitez de l’acheter ! Car un produit affichant « sans sucre » peut contenir des polyols, du glucose ou du fructose…

 On tient ce bon conseil de Sylvie Simon qui a écrit un livre intitulé L’aspartame, sucre ou poison ? aux éditions Trédaniel, car il est malheureusement présent dans de nombreux produits et médicaments courants, même pour enfants. 

Les substituts et alternatives au sucre qui sont très nombreux aujourd’hui, bien sûr, ils ne nous enlèvent ni le goût sucré, ni les pics d’hyperglycémie !
Au final, c’est le sucre complet qui est la meilleure solution, s’il est utilisé avec parcimonie.

Il est le plus résistant à la cuisson – la plupart des alternatives sucrantes ne supportent la chaleur que jusqu’à 180°.
Ces index glycémiques ne sont donnés qu’à titre indicatif car selon l’état de l’aliment, le mode de cuisson ou de conservation, celui-ci est fluctuant.

Également il peut être très judicieux de faire une croix sur les pains et céréales raffinés qui eux aussi constituent des glucides rapides et sans nutriments, et leur préférer leur version complète ou semi-complète, riche en son et en magnésium, qui vous évitera des pics d’hyperglycémie. 
A choisir bio bien sûr dans ce cas car les pesticides se déposent sur l’enveloppe du grain.
De plus maintenir une activité physique régulière trois fois par semaine ou 20 minutes par jour permet de réguler la glycémie et de prévenir l’apparition du diabète.


Pour rester en bonne santé, dites donc adieu aux bonbons et sucreries, aux desserts bien trop sucrés et aux boissons alcoolisées, sources de calories vides et aliment de base des méchantes cellules :

Une cellule cancéreuse ayant besoin de 18 fois plus de glucose qu’une cellule saine pour se nourrir, le bon sens nous invite à éviter de la gaver de sucre si on veut éviter qu’elle ne se porte comme un charme !
Par ailleurs, une toute récente recherche, menée à Berkeley, montre que si l’absorption élevée de sucre favorise la croissance des tumeurs, la suppression de l’absorption de glucose a un effet inverse : elle conduit à une réversion des cellules malignes sans affecter les cellules saines. Bref, les cellules cancéreuses cessent de se diviser à vitesse grand V.
Mangeons le plus complet possible, c’est-à-dire le moins raffiné. Il ne s’agit pas simplement de supprimer les sodas et autres gâteaux, bonbons et sucreries, mais bien de choisir des farines intégrales (et bio, bien entendu), du riz complet, du pain complet, etc.

Si vous êtes gourmand(e), optez pour des desserts maisons à faible indice glycémique.
Vous pouvez utiliser les légumes et fruits les plus sucrants : carottes, betteraves, potimarron et châtaigne, banane bien mûre…dattes et fruits secs également !

Ce type d’aliment vous permet en outre de moins stocker (plus l’indice glycémique d’un aliment est élevé, plus l’aliment favorise la prise de poids), et vous garde d’une prise de poids constante. 

Si vous souhaitez vous documenter plus amplement sur les aliments et leur indice glycémique, ainsi que les façons les plus saines de les cuisiner, je vous invite à consulter les ouvrages de Michel Montignac et sur sa méthode.




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samedi 1 mars 2014

La vérité sur les colorations chimiques et leurs alternatives végétales

 On le sait déjà toutes : les colorations sont mauvaises pour nos cheveux, qu’elles n’embellissent que provisoirement. 
Mais surtout elles présentent un réel danger pour notre santé, sur une utilisation à long terme !

 Quelle que soit la couleur ou l’étendue de la coloration, c’est toujours une opération qui agresse le cheveu dans sa fibre et ouvre ses écailles en général. 
Évidemment, elles sont simples, rapides à faire et peu coûteuses (sauf chez le coiffeur!) permettent de changer de tête ou de camoufler ses cheveux blancs en quelques minutes. 
 Pourtant leurs compositions sont loin d’être anodines et inoffensives, c’est même l’un des produits cosmétiques les plus toxiques, d’autant plus qu’elles seront étalées sur notre cuir chevelu. Celui-ci, poreux tout comme la peau, absorbe une partie de ces actifs dangereux qui se retrouvent donc dans notre corps, se stockant souvent dans les organes…
Il serait même encore plus dommageable d'absorber des toxiques par la peau que de les ingérer, car ils ont ainsi un accès direct à nos organes et tissus mous.

Nous respirons aussi les composants les plus volatiles!
Par exemple, le résorcinol, souvent présent, est un allergène:

Il pénètre dans la peau, et peut endommager les reins et le foie. Des tests cliniques ont démontré qu’il modifie les globules sanguins et les chromosomes. 

D'autres composants sont des mutagènes et cancérigènes reconnus...

L'étude qui a lancé la controverse est parue le 15 février 2001 dans les colonnes de l'"International Journal of Cancer". Elle mettait en évidence la relation entre cancer de la vessie chez les femmes et nombre de colorations par mois.  
Sur 1574 patientes traitées, 879 d'entre elles se teignaient les cheveux au moins une fois par mois, d'où la conclusion de l'étude selon laquelle les femmes ayant recours à la coloration permanente serait deux fois plus exposées au risque d'attraper un cancer de la vessie que les autres. 

Depuis quelques années les marques tentent de nous rassurer,  prônant des ingrédients naturels, l’absence d’ammoniaque… pourtant peu de progrès ont été faits sur ce terrain, mise à part au niveau du marketing…. Tant que les ingrédients dangereux ne seront pas interdits, les colorations restent de véritables cocktails toxiques.

                      Achetez vos hennés chez Aroma-Zone, pour le choix et la qualité à petits prix!


Alors que penser des nouvelles marques arrivées il y a peu sur le marché ?

 Certaines, contenant du henné, ne sont pourtant pas moins dangereuses car elles contiennent des colorants de synthèse ou encore des sels de métaux qui aident à améliorer la fixation de la couleur. 
Et si l’on utilise, sur ce mélange, un peroxyde (pour ouvrir les écailles), la réaction chimique provoquée peut brûler les cheveux.
« Le henné noir et le henné à temps de pose réduit n’existent pas, explique Jean-Marc Réty,(spécialiste des colorations végétales) ce sont des hennés trafiqués. »
Il faudrait donc systématiquement inspecter la liste des composants, armée de son dico d’INCI !

 Rares sont les colorations végétales qui ne contiennent que des produits naturels. 
Actuellement disponible dans la quasi-totalité des magasins bio, la marque Logona utilise du henné bio d’Égypte, de la betterave ou de la camomille, des feuilles d’indigo, de la racine de rhubarbe et des extraits d’algues pour homogénéiser le mélange:
« Avec un soin colorant végétal type Logona, vous n’aurez jamais l’équivalent d’une teinture chimique, mais votre cheveu sera gainé, non oxydé et il retrouvera brillance et douceur pour longtemps, confie Jean-Marc Réty. 
Si la pose d’une coloration chimique se fait à une vitesse éclair, celle d’une coloration végétale se fait entre quinze minutes et une journée ou une nuit, tout dépend du résultat souhaité et de l’état des cheveux. Autre contrainte, imparable en coloration végétale, votre cheveu doit être en bonne santé. » 



Seules deux marques seraient fiables, selon le spécialiste de la coloration végétale:
" On peut  se fier aux mentions "100% végétale" et 'traçabilité végétale". 
A titre personnel, je conseille deux gammes, les deux seules gammes en France de coloration végétale : il s'agit de Logona, la plus ancienne, et de Terre de couleur, plus récente. Ce sont les deux seules que j'utilise en tant que coiffeur-coloriste."

Quant aux marques que l'on trouve en pharmacie ou parapharmacie, telles que Beliflor ou les 3 chênes, la première contiendrait des pigments naturels mais 0,5% d'ingrédients peu recommandables, et la seconde serait à éviter formellement....
Alors méfiez-vous tout de même des colorations mises en vente quelque que soit le lieu, même pour celles que vous trouverez au rayon santé/beauté de votre supermarché bio.
Surtout s'il s'agit d'une boite contenant deux flacons à mélanger...

Ok, revenons au naturel : Chevelure Détox 2 

Si  vous étiez adeptes des colorations chimiques, vous allez devoir vous armer de patience...car vous risquez d'avoir de mauvaises surprises si vous allez directement aux colorations végétales sans passer par l'étape détox ! 
Ou bien faites couper vos cheveux...Cette détox doit durer au moins 3 semaines, 
mais 3 mois, c'est mieux !

Il sera difficile d'espérer éclaircir votre chevelure avec ces colorations, mais vous pourrez obtenir toutefois une bonne couvrance des cheveux blancs (jusqu'à 80%) 
et de beaux reflets sur des cheveux redevenus sains, épais, en pleine forme !



Cette détox consiste à utiliser un shampooing sans parabènes ni silicones, et à effectuer une fois par semaine un masque d'argile et d'huiles essentielles afin de bien détoxiner le tout !
Mieux vaut éviter qu'il reste une quelconque trace de votre ancienne coloration chimique...Et sachant que les colorations végétales tiennent très bien dans le temps, et durent quelques mois, une erreur serait difficile à rattraper...

Niveau prix, ces colorations ne sont pas beaucoup plus chères, et on en fera moins souvent. Le risque d'allergie existe tout de même, testez un échantillon sur un coin de peau avant d'appliquer le tout, la veille par exemple.Cela vous permettra aussi d'essayer un peu de produit sur une mèche afin d'avoir une idée du résultat final...

Passer au naturel pour sa coloration, c'est bénéfique pour vos cheveux, votre santé et pour la planète (moins de déchets toxiques)! 
Il n'y a plus qu'à choisir la teinte qui vous conviendra le mieux...ou un coiffeur bio !




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